Les cadres, ces philanthropes modernes, sont notre salut
Depuis quelques temps, j'entends pas mal de gens que j'apprécie parler d'une manière ou d'une autre d'une supposée propension des cadres à se battre pour le bien-être de leurs salariés et à jouer un rôle d'amélioration du bien-être social. C'est notamment l'idée sous-entendue dans la thèse 11 du professeur de philosophie politique Edouard Delruelle.
Du coup, je me demande un peu si mon entourage n'aurait pas fumé de l'herbe Macron ! Sérieusement, il faut tout de même être sacrément naïf ou de mauvaise foi pour penser qu'une majorité de personnes en position de force va adopter une position altruiste ! Une société qui vante la compétition, qui associe argent et succès, qui ne pense qu'au profit et à la croissance, n'engendrera pas de bienfaiteurs désintéressés.
J'ai l'impression avec ce billet d'enfoncer une porte grande ouverte, de pointer l'évidence... Mais apparement la propagande néo-libérale capitaliste est tellement bien huilée qu'elle nous ferait croire qu'inviter le loup dans la bergerie est une idée intéressante, à tester.