Trainspotting
Hier soir, j'ai décidé de remater Trainspotting. D'une part parce que je ne l'avais vu qu'une fois (il y a longtemps) et d'autre part parce que les critiques pour la suite semblent bonnes. Je voulais donc me rafraîchir la mémoire avant le second.
J'étais curieux de savoir comment avait vieilli le film (et le souvenir que j'en avais). Et bien mis à part la gueule de gamin d'Ewan McGregor, le film n'a pas pris une ride. Il m'a rappelé cette époque qui m'est chère du cinéma anglais fun, dynamique et pas décérébré. Une époque où Guy Ritchie faisait des films de fou comme "Lock, Stock and Two Smoking Barrels" ou "Snatch" et Matthew Vaughn "Layer Cake".
J'avais presque oublié que Danny Boyle était peut-être un précurseur de ce micro-mouvement. J'avais oublié à quel point ce style de montage "sale" est particulièrement adapté à un film sur la drogue. L'action est transmise par la mise en scène et pas par des explosions inutiles ou d'improbables poursuites motorisées.
Bref, j'avais oublié que c'était du tout bon. Je suis prêt à être déçu par T2. ;-)